MENU
PARTAGEONS LE GOÛT DE L'ARDÈCHE
14 mars 2010

La Châtaigne : une richesse de l’Ardèche

La castanéïculture a toujours représenté un patrimoine et une identité forte pour l’Ardèche, mais aujourd’hui, c’est surtout une réalité économique pour son agriculture et ses zones de pente. L’Ardèche est d’ailleurs le premier département français producteur de châtaignes avec prés de 50% de la production nationale.Le principal atout de l’Ardèche réside dans la présence sur son territoire de la totalité des acteurs de la filière châtaigne, de la production à la transformation industrielle, en passant par la distribution, ce qui représente environ 1 000 emplois à temps plein :
– 600 à 700 chez les producteurs, dont 50% des agriculteurs. Les 50% restants sont des pluri-actifs (exerçant d’autres professions) et des retraités.
– 50 à 100 pour la commercialisation avec 2 coopératives (Vivacoop et Coopeyrieux) et une quinzaine d’expéditeurs privés ayant chacun en charge un secteur bien précis de la zone de production.
– 250 à 300 chez les transformateurs, dont la renommée est mondiale : les ETS Sabaton, la Maison Imbert, Sanofruit …

Quelques chiffres

•    Production ardéchoise : 5 500 Tonnes

•    Surface : 6 000 ha de châtaigneraies exploitées. On estime par ailleurs à 10 000 ha, les futaies qui seraient potentiellement récupérables (pour une exploitation  » bois  » ou  » fruit « ).

•    La châtaigne est fréquemment une activité complémentaire à d’autres productions (principalement associée à l’élevage et à l’arboriculture fruitière). Elle a un rôle prépondérant pour la survie des exploitations dans les zones défavorisées puisqu’elle représente de 20 % à 100 % de leurs revenus. Bien souvent le châtaignier est la seule possibilité de culture dans les pentes où il se trouve.

•    65 variétés sativa en Ardèche, les 19 principales représente 95% des volumes.
Parmi les variétés les plus réputées,  vous trouverez : la Comballe, la Bouche Rouge, la Sardonne, la Précoce des vans, la Merle, la Bouche de Clos, l’Aguyane….

•    60% des volumes sont vendus en frais, le reste est transformé. Les volumes sont difficiles à  hiffrer, mais il y a une certitude : la transformation est une activité en plein développement car elle permet de mieux valoriser la châtaigne et de prospecter sur de nouveaux marchés.

•    60% des volumes sont vendus sur le marché national et 40% à l’export.

 

Tags : châtaigne, économie
Ardèche le goût est financé par :
Ardèche le Département
Région Auvergne Rhône Alpes
République Française
Union Européenne